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29/11/2012

Alice


Elle s’était mise à réfléchir, (tant bien que mal, car la chaleur du metro l’endormait et la rendait lourde,) se demandant si le plaisir de faire une couronne aux démunis valait bien la peine de se vider les poches et le coeur, quand tout à coup la wagon arriva.

Il n’y avait rien là de bien étonnant, et Alice ne trouva même pas très-extraordinaire d’entendre parler le metro qui  disait : « La stm vous souhaite la bienvenue. Prochaine station, Bonne Aventure!»

Alice s'assoupit sur un siège. Plus le wagon avançait et plus ses yeux pesaient. 

Tombe tombe tombe

Elle s'endormie
















Aurélie

Photographie : John Gallego

13/10/2012

IRENE



Mon copain a récemment emménagé à NDG et j'apprécie beaucoup les petits endroits qu'on y retrouve. Les petites épiceries, les boutiques grano, le fleuriste, le répateur de byciclette, Monkland, St-Viateur etc 

En me promenant j'avais remarqué cette boutique : Irene. Ça ma tout de suite fasciné: on dirait que cette petite boutique sort directement des années 20. C'est adorable.
 Malheureusement à chaque fois que je voulais y entrer c'était fermé et je me contentais d'admirer les vitrines. Jusqu'à récemment et j'ai pu faire la riche rencontre de cette dame bien intrigante.


D'origine grèque, Irène à tout appris de sa mère alors qu'elle était encore jeune. Elle a ouvert sa première boutique il y a plus de 50 ans avec sa soeur, ici à Montréal.  Elle me raconte qu'à l'époque, elles ont eue un grand succès; les gens venaient les voir pour l'authenticité, la particularité et l'originalité de leurs morceaux. Que ce soit pour des mariages, des bals ou simplement pour être unique.

Irène tiens maintenant une boutique par elle-même sur Sherbrooke. Une boutique enchantée, ensorcelée....

Lorsque je me suis entretenue avec elle, j'étais émerveillé: elle fait tout à la main. Il n'y a pas de mot. Chaque morceau est unique, une oeuvre à examiner encore et encore...






La boutique est surplombé de vêtement tous fait à la main. Des années de travail. 
Je discute avec Irene et la regarde se promener dans sa boutique.
Elle me montre chaque pièce et leurs détails. Elle regarde ses confections d'une façon nostalgique. Chaque morceau à son histoire sa valeur..... Je vois qu'elle est émotivement emprise de ses vêtements. 
Je me demande presque si elle accepte même de les vendre: après tout la poussière commence à s'accumuler et quelques tissus jaunissent... c'est quasiment toujours fermé


Elle confectionne des robes inspirées de toutes les époques et les détails sont impressionnants : 

 broderies, files, bijoux, dentelles, doublures. Des heures de travail à coudre.

Elle peint même sur les tissus! 
Des tissus délicats et à faire rêver n'importe qu'elle fille...

Je regarde ses petites mains fragiles,  j'ai peine à l'imaginer confectionner toute ces merveilles. 





J'ai bien compris pendant notre entretien que Mme Irène n'a rien n'a faire de la célébrité ou de l'argent. Elle a même refusé des contrats de théâtre et de costume, ce qui serait trop de travail pour elle.

Cette boutique est le résultat d'un vie, d'un amour.
Elle garde une relation étrange avec ce qui l'entoure. Elle en est possédé. C'est la prunelle de ses yeux.


C'est vraiment chouette de toujours avoir des endroits de la sorte à Montréal. Cette boutique rend la ville plus belle et magique à sa façon et j'en suis super reconnaissante.

Depuis, à chaque fois que j'y passe je m'arrête. 
Et les rares fois ou c'est ouvert je peux appercevoir Irène. Assise au fond de la boutique seule elle regarde le temps passée, et me sourit serènement.



-Aurélie-



Cherry Pie


Elle s'alluma une cigarette et regarda les gens passer. Du moins c'est ce qu'elle semblait faire mais elle le cherchait, comme toujours...


Dans un regard, dans un sourrir, dans un air, une chansson... une seconde retrouvé et plus rien n'existerait.

Tout s'expliquerait.

Chaque chose chaque visage aurait son sens
sa place
son espoir





Mais rien.... rien.  Pourtant tout était parfait. ces vêtements, la lumière, le temps... mais rien , toujours rien.

Elle regarda les vitrines, souhaitant qu'il apparaisse en se retournant. Elle n'apperçue que son regard triste... non pas si triste, ça aurait du moins fait du bien, ca aurait été vivant. Vide, ses yeux simplement vides


Pourtant ses jours amoureux, sa passion avait bien existés. Mais elle n'en fut  plus certaine. N'étais-ce qu'une illusion. Une histoire de princesse qu'on lui avait raconté.




-Aurélie-


15/06/2012

Nuit d'été





Inspirée par l'une de mes photographes favorites, Nan Goldin, j'ai crée ces quelques images avec mon petit ami. C'était lors de notre séjour au halet de ses grands-parents, Cette petite baraque était remplie de souvenirs et qui dit souvenir et passé pense fantome, esprit, etc etc...... Bref surtout pendant cette soirée ou les orages électriques étaient terrifiants.
La seule facon de pouvoir les affronter quand j'étais a l'extérieur était de les voir a travaers ma camera. Je me sentais alors protéger, comme si je regardais plutôt un film que la réalité.
En tout cas....  Nan Goldin est une photographe dont les photos ont marqué les années 90 par leur réalité cru, la douleur que chacune transmet. En effet elle fesait plus du documentaire que des portraits, ces photos étaients son univers, ces amis, la vie de tout les jour, la souffrance.
Bien entendu, mes clichés sont arrangés mais j'ai essayer de vivre la folie, de la ressentir et tout dans mon environement m'ont aider a la sentir, comme dans un théatre. L'absinthe, les chandelles, les éclairs, les vieux cadres la vieilles literies etc etc